{{}}Et maintenant on va où ?
Synopsis : Il étais une fois au fin fond du Liban dans la plaine de la Bekaà un petit village dans lequel cohabitait musulman et chrétien. Cependant, suite à une série d’événements, la querelle entre les deux religion repart de plus belle. Les femmes, qui sont les plus touchées par ses affrontement décidèrent de réagir …
Nous allons nous intéresser au registre comique de ce film.
En effet le réalisateur fait diversion sur le registre tragique avec un emploie de la comédie.
Pour ce faire les comédiens ont été directement recrutés sur les lieux de tournage pour plus d’authenticité dans leurs manières d’interpréter leurs rôles ils ne sont donc pas comédiens mais de simples villageois.
Prenons pour exemple le personnage du berger qui dans la vrai vie est cantonnier ou bien le personnage de l’imam qui lui est en réalité un prêtre (et inversement).
Une bonne dose d’humour gestuel et verbale à été introduite pour adoucir ce sujet difficile.
Et de l’humour il y en a !
Tout d’abord le comique de geste : il est là illustré de diverse façon dans des situations hétéroclites mais conserve tout de même le tragique lié à ses scènes. Comme par exemple quand un homme se reçoit une babouche sur la tête ou encore quand Roukoz tombe sur la croix qui est un des éléments déclencheur de la guerre « religieuse » que se mènent les hommes musulmans et chrétiens, et bien d’autres scènes significatives de la situation tragique et à la fois comique.
Remarquons içi le contraste entre les femmes
ukrainiennes étant centrés sur l’apparence physique (vêtements, corps...) et les femmes du village qui ne sont pas du même monde.
Tout les opposent comme la taille des jambes
qui n’est qu’un des facteurs de dissociation de ses femmes.
Ensuite, le comique de parole : Dans ce film, il repose essentiellement sur la spontanéité des répliques, en effet le langage familier voir vulgaire employé pour les dialogues donne à ce film une dimension comique assez particulière. Les mots utilisés dans des situations très solennel tel que le « faux dialogue » d’Yvonne avec la Vierge Marie qui met en avant le décalage entre le sacré et le familier. La multiplication d’insultes amplifie ce phénomène de camaraderie entre les femmes quelque soit leur religion.
En conclusion, ce film sait nous faire parvenir de réels émotions aussi bien tragiques que comiques tout en restant axé sur un réel problème de société. Un film a voir !
TOUHAMI Mohamed
ROLLAND Léo
SELAOUTI Médina
Lycée Saint Charles, 2nd9